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Le prix de la confiance : prévenir des violations dont les dommages se chiffrent en millions
Dans les services financiers, la confiance est fondamentale. En cybersécurité, la confiance implicite peut entraîner des pertes de plusieurs millions de dollars.
Pour mesurer l’ampleur du risque, retenez ce chiffre : 6,08 millions de dollars. C’est le coût moyen d’une violation de données dans les services financiers, selon les dernières données d’ IBM. Le prix payé pour avoir fait confiance aux mauvaises personnes, à de mauvais processus ou à de mauvaises technologies.
Les enjeux astronomiques plaident en faveur d’une approche Zero Trust et montrent que les modèles de sécurité traditionnels, toujours présents, ne suffisent plus.
L’impact financier des violations
Les services financiers restent une cible privilégiée des cybercriminels. Selon le dernier rapport du FMI, près d’un cinquième des cyberincidents mondiaux de ces vingt dernières années ont visé une société financière.
Le chiffre est important, et il inclut des attaques très médiatisées. En 2019, CNN titrait : Un hacker accède à 100 millions de demandes et de comptes de cartes de crédit Capital One. Ce fut l’une des violations les plus graves de l’histoire récente, avec un impact financier majeur pour l’émetteur américain. Capital One a écopé d’une amende réglementaire de 80 millions de dollars, l’OCC ayant jugé que l’entreprise n’avait pas mis en place de gestion des risques avant sa migration vers le cloud. À cela s’est ajouté un règlement collectif de 190 millions de dollars pour indemniser les clients concernés.
Quand on pense aux conséquences financières d’un cyberincident, le premier poste qui vient à l’esprit est le coût concret de la relance et de la sécurisation des opérations. Viennent ensuite les amendes réglementaires. Mais l’impact le plus durable reste celui sur la réputation. Les clients hésitent de plus en plus à confier leurs données à une entreprise qui a été victime d’une violation. Leur inquiétude est légitime : selon la dernière étude de ThreatLabz, l’exfiltration de données a bondi de 92,7 % en un an. Ces vols alimentent les campagnes d’extorsion. Pas étonnant que 47 % des entreprises déclarent avoir du mal à attirer de nouveaux clients après une cyberattaque médiatisée (rapport Cyber Readiness).
La confiance est un avantage concurrentiel, … qui se perd facilement. Surtout dans un système numérique « protégé » par une sécurité dépassée.
La où les modèles traditionnels échouent
Les outils de sécurité traditionnels ne répondent plus aux exigences actuelles à bien des égards. Ils protègent surtout le périmètre, mais offrent peu de visibilité et négligent la résilience.
Les VPN, les pare-feu et les contrôles d’accès statiques ont été conçus pour une époque où les utilisateurs et les données restaient à l’intérieur du périmètre du réseau. Les environnements hybrides actuels, axés sur le cloud, rendent ces outils caducs. Une fois franchie la frontière floue et imaginaire du périmètre, les hackers rencontrent peu de résistance. Et le déplacement latéral leur ouvre un accès quasi illimité à des masses de données sensibles.
Qu’en est-il de la visibilité ? Il existe plusieurs raisons pour lesquelles les architectes de sécurité qui gèrent des configurations traditionnelles n’obtiennent pas la visibilité nécessaire pour appliquer le principe du moindre privilège ou réagir rapidement aux anomalies. Première raison : une architecture réseau plate où les pare-feu peinent à distinguer le trafic normal du trafic suspect, car tout se ressemble. Sans segmentation du trafic, il est difficile d’appliquer une surveillance contextuelle qui apporte la visibilité nécessaire. Deuxième raison : un accès réseau trop large. L’activité des utilisateurs connectés n’est pas surveillée, et certains comportements suspects passent inaperçus. En conclusion ? La sécurité doit fournir une visibilité permanente et en temps réel de l’activité des utilisateurs et des appareils.
Dernier point : la résilience. Chez Zscaler, c’est devenu un mantra — et pour de bonnes raisons. La résilience ne consiste pas seulement à sécuriser, mais à réagir : à quelle vitesse pouvez-vous contenir une attaque et relancer vos activités ? Nous vivons une époque où la question n’est plus “si” mais “quand ” une cyberattaque surviendra. Aucune entreprise n’est à l’abri. Se limiter à la détection des menaces est donc une vision à court terme. Or, les modèles traditionnels peinent à contenir une attaque, ce qui met en péril la continuité d'activité.
Zero Trust en tant que stratégie de réduction des coûts
Compte tenu des conséquences financières d’une violation, le Zero Trust doit être considéré comme un investissement rentable. Il ne s’agit pas seulement d’une mise à niveau de sécurité. Adopter le Zero Trust, c’est avant tout mettre en place une stratégie solide de résilience pour l’entreprise.
Le retour sur investissement se mesure de plusieurs manières. D’abord, le Zero Trust empêche les hackers de passer d’un système compromis à d’autres systèmes. Il bloque aussi toute élévation de privilèges : en cas de violation, chaque demande d’accès est vérifiée, empêchant l’intrusion dans les systèmes sensibles. Autre atout : la microsegmentation. Elle réduit la surface d’attaque et applique en temps réel les politiques d’accès, sans perturber les autres activités.
Lorsqu’une architecture Zero Trust est renforcée par l’IA, le ROI se traduit par un gain de temps précieux pour les architectes de sécurité, souvent débordés. Ils pourront détecter les anomalies dès qu’elles surviennent et limiter le tri manuel grâce à des mesures de confinement automatisées. Résultat : une réponse aux incidents et une reprise plus rapides, avec à la clé une réduction des coûts de remédiation. Le rapport coût-bénéfice est particulièrement important dans les secteurs réglementés comme les services financiers, où les amendes liées à la protection des données peuvent être très lourdes.
La cybersécurité n’est plus seulement une question technique. Comme cet article l’illustre, le coût d’une erreur ne se résume pas à une ligne budgétaire. Il touche la réputation de la marque et votre capacité à tenir vos promesses envers vos clients. Pour les leaders soucieux de protéger la valeur de leur marque et d’assurer la continuité d’activité, le Zero Trust s’impose comme l’étape logique après des années d’approches traditionnelles. Il est temps de tourner la page.
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